Mardi 2 mai : Cayo Santa Maria La fenêtre est restée ouverte et nous sommes réveillés par le chant des oiseaux. Après le petit déjeuner nous avons décidé de partir à pied, en compagnie de Marido, explorer la petite plage plus éloignée de « punta del pirate » où l’on peut louer des catamarans et des pédalos. On espère y trouver des masques et des palmes pour admirer les bancs de poissons autour des rochers de la pointe. Mais hélas ce n’est pas prévu, ni en prêt, ni à la location, seul le maître nageur de la plage de Megano en possède trois ou quatre qu’il prête éventuellement mais on ne les a jamais vu. Dépités on fait quand même une petite pause baignade car l’endroit est joli mais le sable est beaucoup plus grossier qu’à Mégano et l’on s’écorche les pieds sur les rochers qui affleurent. On poursuit donc plus avant notre balade jusqu’au petit kiosque qui surplombe la pointe du pirate et depuis lequel on peut admirer quantité de poissons multicolores qui se faufilent entre et sous les rochers. Nous poussons ensuite jusqu’à l’autre grande plage de l’île, celle d’Ensenachos. Avant même d’y arriver, on croise une cabane à mojito à laquelle on ne peut résister. La plage est tout aussi belle et infinie que celle où nous avons nos habitudes, le sable est d’or blanc et les paillotes identiques mais elle est bordée, à droite, par les rochers de la pointe qui abritent des colonies de poissons en grand nombre. On rencontre Evelyne et Michèle installées là. On nage donc un peu au large en longeant le récif pour les appâter avec du pain et ils grouillent avec avidité autour de nous. Finalement, nul besoin de masque, l’eau est si transparente qu’on les distingue très bien depuis la surface. Marido se fait mordre le doigt par un vorace plus gros que les autres. Pour ne pas refaire à pied tout le chemin en sens inverse on emprunte l’une des petites voiturettes électriques qui sillonnent les allées du grand domaine hôtelier et qui nous ramène au niveau du « lounge ». De là, via la passerelle on rejoint nos amis au snack de la plage. Nous enchaînons sur un autre après-midi mi-lézards à paresser sur le sable chaud et mi-dauphins à s’ébattre dans l’eau limpide. Nous regagnons la chambre vers six heures pour refaire nos valises avant de nous retrouver à la terrasse centrale pour l’apero à 19h30. Sur les marches du grand escalier, devant le majestueux bâtiment principal, on pose les uns derrière les autres pour une photo de groupe en souvenir de ces trois magnifiques journées. Puis nous partons à pied, à la suite de Yudel, vers la salle de restaurant « de luxe » de la punta del pirate où deux tables nous sont 55 réservées pour 20h30. Lorsqu’on y arrive il est trop tôt et les tables ne sont pas encore prêtes, on doit patienter devant l’entrée. J’en profite pour retourner au petit kiosque admirer les dernières lueurs rougeoyantes du couchant sur la plage de Megano avec la nostalgie de savoir qu’on ne s’y baignera plus demain. Lorsqu’on pénètre dans la vaste salle bleue ornée de fresques marines il y règne un froid glacial à cause de la climatisation poussée à fond (peut-être pour faire fuir les moustiques) et nos voix résonnent car nous sommes, à part un autre groupe de canadiens, les seuls touristes à l’occuper. Ici pas de buffet en libre-service mais un service très stylé avec des serveurs en uniforme. On nous sert un énorme pavé de bœuf et ensuite…..une demie langouste. C’est délicieux mais vraiment trop copieux, même pour les gros mangeurs que nous sommes. On cale sur la fin. Heureusement que le chemin du retour à pied va nous permettre de faire descendre un peu ce repas gargantuesque.