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La Petite Hirondelle

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Cuba J6

18 février 2019 By La Petite Hirondelle

Mercredi 26 avril : Baie des Cochons – Cienfuegos Nous traversons la plaine La Havane-Matanzas dans la province de Mayabeque (qui possède plusieurs raffineries de pétrole) et longeons le massif de Guamoya qui s’étend sur la partie centrale de l’île de Cuba qui comprend trois provinces : Cienfuegos, Sancti Espiritus et Santa Clara. Yudel nous précise que l’entreprise Havana Club (appartenant au groupe Pernod/Ricard) a son siège dans la province de Mayabeque et que Joseito Fernandez, le compositeur en 1928 de la fameuse chanson « Guatanemera », en est originaire. Au fil de la route qui nous mène à Cienfuegos, Yudel reprend le cours interrompu de l’histoire de Cuba à partir de 1902 et de la période néocoloniale. Ce fut celle des cinq présidents « marionnettes » nommés par les Etats-Unis. Le premier de ces présidents fut 29 Tomas Estrada Palma (1902/1909). Dès 1903 il signa plusieurs contrats avec les américains, dont un, lourd de conséquences, autorisant l’implantation de la base militaire de Guantanamo sur une enclave de 110 km² à l’extrémité Est de l’île contre un loyer dérisoire de 4000 dollars par an. Le contrat arrivait à expiration en 1934 mais le gouvernement américain passa outre et imposa une reconduction tacite. La base bloque l’accès à la baie de Guantanamo freinant depuis plus d’un siècle le développement économique de la région qui reste la plus pauvre de Cuba et les tensions avec les militaires cubains sont nombreuses le long de la frontière. Après la révolution Fidel Castro a dénoncé en 1953 ce contrat caduc et refusé toute contrepartie financière américaine mais il ne disposait pas d’une force militaire suffisante pour chasser les intrus. Depuis lors ce territoire est occupé en toute illégalité et gratuitement par les américains et Raul Castro, pas plus que son frère n’a les moyens de les en chasser. Un traité de commerce réciproque mit très rapidement, en ce début de XXème siècle, la totalité de l’économie cubaine sous la coupe des Etats-Unis : les transports, les télécommunications, l’industrie sucrière, le pétrole…. Les présidents suivants : José Miguel Gomez, Alfredo Zayas , Gerardo Machado, et Fulgencio Batista à la servilité et à l’incompétence ajoutèrent corruption et violence. Au fil de ces gouvernances le peuple cubain s’organise pour lutter contre cette nouvelle colonisation. Dès les années 1920 étudiants et syndicats se mobilisent. L’année 1925 voit la création du parti communiste. Les assassinats politiques sont légion et en 1933 une grève générale paralyse le pays poussant Machado à la démission et à la fuite. C’est dans ce contexte instable que nait Fidel Castro en 1926 dans la province d’Holguin. Il est le 3ème enfant adultérin d’Angel Castro Argiz, un riche propriétaire terrien qui a participé aux guerres d’indépendance et possède une ferme de canne à sucre prospère, et de sa cuisinière Lina Ruz Gonzalez. Il est baptisé Fidel en hommage à un ami qui avait aidé financièrement son père à s’installer des années plus tôt. Bien qu’atypique (puisque son père ne divorcera pour épouser sa mère qu’en 1953 et ne le reconnaitra qu’à ce moment là) sa famille est aisée et possède, outre la ferme, un restaurant renommé au bord du « camino real » (voie royale), la résidence Castro/Ruz. Il fera sa scolarité chez les jésuites avant de poursuivre des études supérieures pour devenir avocat. C’est à l’université que s’éveille sa conscience politique, en 1947 il adhère au parti orthodoxe dirigé par Eduardo Chibas. En 1948 il épouse Mirta Diaz-Balart, sœur du ministre de l’intérieur de Batista et ils passent leur lune de miel à New-York. Leur mariage ne durera pas et ils n’auront qu’un enfant Fidelito né en 1949. En 1952 il se présente au parlement cubain comme représentant du parti orthodoxe mais le coup d’état de Batista (le 10 mars 1952) annule les élections. Il organise dès lors, en 1953 un mouvement révolutionnaire clandestin « generacion centenario » (en hommage à José Marti né un siècle plus tôt en 1853). Avec ses partisans ils se cachent dans les montagnes de la Sierra Madre et prévoient d’attaquer la caserne de la Moncada durant le carnaval pour se procurer des armes, et l’hôpital civil voisin pour y dérober des médicaments. L’assaut à lieu le 26 juillet 1953 durant le carnaval et c’est un fiasco. La plupart des belligérants sont capturés, torturés et assassinés. Fidel est emprisonné. Les corps suppliciés sont exposés en place publique pour dissuader toute nouvelle tentative de rébellion. 30 Yudel arrête là ce cours magistral fort intéressant pour nous proposer un arrêt technique dans une station où l’on sert, parait-il, la meilleure piñacolada de Cuba. On accepte avec enthousiasme. Outre la piñacolada excellente, dont la réputation n’est pas usurpée, on achète quelques souvenirs dans les jolies boutiques d’artisanat : une balle de base-ball (le sport national cubain), des colliers en terre cuite, des petits tableaux des ruelles de la Havane pour décorer les toilettes (on aura tous les mêmes toilettes) puis l’on reprend l’autoroute déserte. On admire au passage les beaux vergers de la province de Matanzas où poussent citrons, oranges, ananas et goyaves pendant que Yudel, laissant pour un temps l’histoire de Cuba et de sa révolution en suspend, nous donne quelques détails sur la réserve naturelle de la péninsule de Zapata. Elle fut crée en 1959 pour sauvegarder plusieurs espèces endémiques de la région en voie de disparition : le crocodile aurifère, la jutia (une sorte de ragondin), la tortue cubaine, l’iguane et le Mauguari (un poisson fossile existant depuis la préhistoire), et pour freiner la déforestation. En effet les forêts primaires qui recouvraient 90% de la péninsule avant l’arrivée des conquistadors espagnols, n’en occupaient plus que 10% en 1959 ; aujourd’hui grâce aux efforts de reboisement elles ont reconquis 30% du territoire dans cette région. Nous arrivons au bord de la « lagune au trésor » de 16km² parsemée d’innombrables petites îles accessibles par des canaux. Elle fut baptisée ainsi parce que les indiens Guana y auraient jeté toutes leurs richesses en voyant débarquer les conquistadors. Le long de la jetée sont amarrés des bateaux pourvus de puissants moteurs et l’on attend patiemment notre tour pour embarquer. Nous occupons deux embarcations d’une vingtaine de places chacune et la balade sur les canaux et le grand lac central de la lagune, à très vive allure, cheveux au vent et parfois éclaboussés par les vagues provoquées par les autres bateaux, s’avère aussi excitante que rafraîchissante. Après une quinzaine de minutes de traversée nous abordons sur une petite île où a été reconstitué un village traditionnel des indiens Taïnos. On nous offre, pour commencer un cocktail local (Saoco) servi dans des noix de coco puis l’on emprunte les chemins sablonneux qui serpentent en un itinéraire de découverte. L’habitat des Taïnos était constitué de tentes en bois à double pente (style tente canadienne) couvertes de feuilles de palmiers ou de huttes rondes, plus spacieuses, et parfois sur pilotis quand elle sont érigées en périphérie de l’îlot, sur la lagune. Des statues de bois peint représentent les indiens dans leurs tâches quotidiennes, chacun ayant une fonction déterminée. On croise ainsi le chasseur de crocodiles, le chasseur de jutias (un rongeur local), le chasseur de canards, le pêcheur, le crieur (qui utilise un gros coquillage en guise de micro), la fileuse, la tisseuse, le planteur de yuca, le planteur de maïs…..On remarque également quelques arbres endémiques de la lagune notamment le Ceiba ou « arbre pied d’éléphant ». Quantité d’objets usuels sont également présentés dont un qui fait frémir : « le compresseur de tête ». En effet les indiens Taïnos avaient un crâne oblong 31 en forme de ballon de rugby avec le sommet pointu, obtenu en maintenant la tête, à l’ossature encore souple des bébés, dans un carcan de bois. Après environ une heure de visite nous remontons sur notre bateau pour la traversée du retour (toujours aussi décoiffante !) et le pilote nous fait faire un petit détour dans les méandres de la mangrove pour admirer une termitière géante d’au moins 4 mètres de hauteur. Revenus à terre ceux qui le souhaitent peuvent aller visiter la ferme des crocodiles, nous sommes de ceux-là. On y croise un iguane qui se confond tellement avec la branche sur laquelle il est allongé qu’on a failli ne pas le voir, des jutias (ragondins) qui s’ébattent en famille dans leur enclos, des petites tortues vertes et jaunes les Jicotea, et le fameux poisson préhistorique qui ressemble à un brochet à tête plate. Nous passons ensuite devant un four à charbon de bois dont Yudel nous explique les différentes phases de fabrication et nous rappelle que Cuba en est un des principaux fournisseurs à l’échelle mondiale. Puis nous rejoignons les vivariums des crocodiles classés par âge. Ceux âgés de 3 à 7 mois mesurent une vingtaine de centimètres (Delphine et quelques autres en prennent un dans les mains pour le caresser), ceux de 3 à 4 ans le double, les adultes atteignant deux à trois mètres entre 20 et 40 ans et pesant plus de 100 kg. Cette espèce de crocodile a une espérance de vie de 80 ans. Au-delà des enclos bétonnés on parvient à une immense mare fangeuse où vivent une cinquantaine de spécimens adultes. Certains sont assoupis sur le bord, à moitié les uns sur les autres, d’autres nagent dans le marigot et l’on voit, ça et là, émerger une paire d’yeux globuleux puis une longue mâchoire, le reste demeurant dissimulé dans l’eau noirâtre ou entre les roseaux. Une passerelle permet de s’avancer au-dessus du point d’eau pour mieux les observer. Un gardien vient à plusieurs reprises les nourrir en leur présentant au bout d’une perche d’énormes morceaux de poisson, c’est alors la ruée. Tous se précipitent, se piétinent, et exécutent même des sauts en hauteur pour attraper l’appât dans d’impressionnants claquements de mâchoires. Il ne faut pas se fier à leur feinte indolence et nous sommes bien contents d’être à l’abri derrière de solides grillages. Dans la boutique d’artisanat j’achète une petite tortue sculptée dans un bois joliment rainuré. Nous nous retrouvons tous pour déjeuner au restaurant le Colibri, à côté de l’embarcadère. Après le repas nous reprenons la route pour la fameuse « baie des cochons » où les américains ont tenté un débarquement le 17 avril 1961 qui s’est soldé par un échec cuisant et qui a failli déclencher une 3ème guerre mondiale. Yudel nous retrace les grandes lignes de l’opération menée par des mercenaires cubains, exilés à Miami depuis les années 50, sous la férule de la CIA. Cela commence le 13 avril par un attentat dans une boutique de la Havane, puis le 15 avril trois aéroports de Cuba sont bombardés faisant 7 morts et 50 blessés, le 16 avril, lors de l’enterrement des victimes, Fidel Castro prononce un discours fleuve sur la 32 plaza de la revolucion exhortant le peuple à défendre les valeurs du socialisme face à l’impérialisme américain, le 17 avril a lieu le débarquement sur les plages de Playa Giron et Playa Larga et le 19 avril le peuple Cubain en armes réussit à repousser l’invasion. S’ensuivra un impitoyable embargo de plus de 50 ans, imposé par les Etats-Unis et qui vient seulement d’être assoupli par Barrack Obama. Le long de la route nous croisons de nombreux monuments funéraires en hommage aux victimes cubaines de cet assaut éclair. Le car s’arrête le long de la magnifique plage de « playa Larga » ouvrant sur les eaux bleues et cristallines de la mer des Caraïbes. Elle serait paradisiaque si le rivage n’était hérissé de rochers très coupants quasi infranchissables (le plan américain était décidément bien mal préparé s’il n’a pas pris en compte ce détail). Quelques locaux se baignent quand même en accédant à l’eau par une étroite passerelle en bois et une échelle rouillée. Il y a quantité de gros crabes rouges écrasés sur la route dont les carapaces pourrissant au soleil dégagent une odeur pestilentielle. De l’autre côté de la route, par un petit chemin dans la forêt on atteint en quelques minutes la « cueva de los peces » (grotte des poissons) qui est le plus grand et le plus profond (70 mètres) cenote de Cuba – un cenote étant un trou d’eau douce, généralement très profond, alimenté par une source souterraine ; Yudel était tout fier de nous coller car personne n’a trouvé la réponse -. L’endroit serait joli s’il n’était encombré d’américains obèses qui se baignent bruyamment gâchant la magie du lieu et faisant fuir les poissons. On essaye de s’éloigner un peu de leur présence envahissante et d’appâter quelques poissons avec des bouts de pain mais les plus beaux se cachent dans les profondeurs tandis que la petite friture de surface se jette avidement sur nos miettes. Je trempe juste les pieds dans l’eau très chaude avant de retourner, déçue, côté mer. Là je ne peux pas résister à l’appel de l’eau turquoise et, bien sûr, je m’entaille méchamment la cuisse sur les rochers acérés. Heureusement on ne manque pas d’infirmières prévoyantes et dévouées dans notre groupe, Marise me fournit le désinfectant et Marido les pansements. Puis nous reprenons la route vers Cienfuegos à travers des forêts denses qui, peu à peu, laissent la place aux champs de maïs, aux vergers de mangues et de papayes, puis aux rizières. Les paysans étalent le riz sur la moitié de la route pour le faire sécher (une voie suffisant à la circulation très rare) puis le ramassent à la pelle pour le charger dans de gros sacs de 100kg. Sur une dizaine de kilomètres les sacs sont ainsi alignés sur le bord de la route à intervalles réguliers. 33 Chemin faisant Yudel nous briefe sur la province de Cienfuegos, première des 5 provinces du centre de Cuba (nous allons en traverser 3 seulement), peuplée de plus de 400.000 habitants et bénéficiant de nombreux atouts économiques. Une agriculture variée : élevage, riz, canne à sucre, mangues, café (sur la Sierra Guamuhaya dont le plus haut sommet, le Pico San Juan culmine à 1140 mètres) ; le 3ème port de pêche et de commerce après la Havane et Santiago ; la plus grande cimenterie de l’île et la première raffinerie de pétrole Cubaine ; un afflux touristique important, tant culturel dans la vieille ville, qu’écolo dans le massif de Guamuhaya, et de détente sur les belles plages alentour. La ville de Cienfuegos occupe la place d’un ancien village indien appelé Jagua. Les espagnols ont commencé par ériger un système défensif en 1745 avant même la fondation de la ville elle-même (en 1819) car le site était très convoité par les pirates. Elle fut au départ fondée par Louis de Clouet et 50 autres familles françaises natives de Bordeaux et baptisée Fernandina de Jagua. Ces premiers habitants furent ensuite rejoints par des émigrants venus de Louisiane après que Napoléon eut cédé la province aux Etats-Unis. Elle fut rebaptisée en 1829 du nom du capitaine général de l’île, Cienfuegos (Camillo Cienfuegos, le fidèle lieutenant de Fidel Castro et héros de la révolution était un de ses descendants directs). Malgré l’influence française d’origine, l’architecture actuelle de la ville est typiquement espagnole. La promenade du Prado en bord de mer est la plus longue de Cuba avec 1600 mètres. La ville est classée au patrimoine mondial de l’Unesco et souvent surnommée « la perle des Caraïbes » (ou « perle du sud » par les Cubains). Elle fut au XIXème siècle la seule ville de toute l’Amérique Latine a appliquer les normes d’hygiène et d’urbanisme alors en vigueur en Europe. Après s’être arrêtés pour faire le plein du car nous arrivons sur la belle et spacieuse place centrale de la vieille ville avec, se faisant face, l’arc de triomphe français et les lions de la couronne espagnole. Tout autour sont érigés de magnifiques bâtiments néo-classiques : la maison de la culture dans l’ancien café Palatino, le Casino, l’hôtel de ville dans la résidence du fondateur Louis de Clouet, le théâtre Tomas Terry….. Nous pénétrons avec Yudel dans ce beau théâtre à l’italienne, construit en 1889 à l’initiative d’un riche vénézuélien ayant fait fortune dans le commerce de la canne à sucre et de l’esclavage. Il avait, à l’origine une capacité de 1000 spectateurs mais, aujourd’hui le 4ème balcon est condamné. Les fauteuils sont en bois vernis et pliants, les trois niveaux de balcons reposent sur des colonnes en fer forgé et possèdent des balustrades également en fer, délicatement ouvragées. A l’arrière de l’orchestre et du 1er balcon, des persiennes séparent la salle du couloir de circulation. Le beau plafond orné de nymphes est un peu abîmé. Des photos en noir et blanc témoignent du passage du grand Caruso et de Sarah Bernardt et 34 d’autres plus récentes montrent quelques artistes célèbres familiers du lieu (Alicia Alonso, Bola de Nieve, Rita Montaner). Nous disposons d’une heure pour nous promener individuellement sur la place majestueuse et admirer plus en détail ses palais coloniaux, et flâner dans la rue commerçante et piétonne qui chemine jusqu’à la mer. Elle est bordée de petites boutiques d’artisans et de nombreuses galeries d’artistes peintres, dont certains sont très talentueux. En front de mer il y a plusieurs restaurants avec des terrasses ombragées très accueillantes, mais la forte odeur d’égouts qui remonte du rivage doit dissuader les clients potentiels. Après cette agréable balade nous rejoignons Pichi pour rallier en car notre hôtel qui se trouve à une vingtaine de kilomètres. En longeant la baie de Cienfuegos nous apercevons, de l’autre côté, le dôme de la centrale nucléaire soviétique dont la construction, débutée dans les années 1980 ne fut jamais terminée et, juste en dessous les remparts de la forteresse espagnole de 1745. Notre hôtel le Pasacaballos est très grand et plutôt laid, tout en cubes de béton superposés mais il possède une piscine splendide. Hélas ce ne sera pas pour nous car elle ferme à 19h. C’est d’autant plus contrariant que l’on attend près d’une heure dans le hall pour obtenir la clef de nos chambres car l’hôtel, spacieux, accueille plusieurs groupes en même temps. Un serveur a beau passer avec un plateau chargé de verres de « cuba libre » on peste contre la nonchalance affichée des réceptionnistes. Quand on peut enfin monter au 4ème étage, où nous sommes tous logés, après avoir bien sûr fait la queue devant les ascenseurs, on attend encore une bonne demi heure avant de récupérer nos valises. Et sous nos fenêtres, l’immense piscine, très bien mise en valeur par l’éclairage nocturne tout autour et sous l’eau, nous nargue. Très frustrés on se contente d’une douche. Nous nous retrouvons tous à neuf heures dans le hall pour rejoindre, au sous-sol, une salle de restaurant décorée avec goût, avec de jolies nappes, des serviettes en tissu, une vaisselle « design » et même des chandeliers….la classe ! Après les traditionnelles crudités en guise de hors d’œuvre un serveur stylé nous apporte des queues de langouste. Là, plus personne ne parle, on se concentre exclusivement sur la découpe et la dégustation. On a même droit à un verre de très bon vin blanc en accompagnement. Et, pour la première fois depuis le début du séjour il n’y a pas de musiciens. Nous ne sommes pas mécontents de cette petite trêve, on peut enfin s’entendre. La pauvre Michèle, souffrante, est contrainte d’abandonner le repas en cours, sa langouste ne sera pas perdue pour tout le monde ! Nous montons tous nous coucher deux heures plus tard, repus et fourbus. 35

Classé sous :Voyages

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